Michel Mazzoni, Waveform, 2018
EXPOSITION

ZONES

MICHEL MAZZONI


FABRIKculture Hégenheim



Explorant la collision, les paysages hostiles et la Zone, Michel Mazzoni crée avec Waveform un nouvel agencement d’images afin de donner l’impression d’être « pendant » et « après » la chute d’une météorite. Comme dans Stalker, le dépouillement, la mélancolie, les angoisses existentielles et les préoccupations métaphysiques constituent les éléments récurrents. Créant une immersion dans des lieux inconnus, il en ressort quelque chose de l’ordre du conscient (ce que l’on peut voir) et de l’inconscient (ce qui se cache et que l’on peut ressentir). Le cinéma de Tarkovski avec les textes de J.G. Ballard font depuis toujours, parti de ses principales références.

Michel Mazzoni développe une photographie «plasticienne» qui remonte aux sources de l’acte photographique, mettant en évidence, tantôt un sujet, tantôt la matérialité de ce sujet dans l’image photographique. Il montre un attachement pour l’archive, les technologies déficientes, les «silences». Il a réalisé huit ouvrages (livres d’artistes, monographies), regroupant images et textes, publiés par des éditeurs belges ou français. En 2017, avec son installation Amorces, il a été sélectionné pour représenter la Fédération Wallonie Bruxelles à ArtBrussels (un project de la direction des arts plastiques).  Son travail est représenté en Belgique par Frédéric Collier.

Michel Mazzoni vit et travaille à Bruxelles (BE) depuis 2008.


Exploring collision, hostile landscapes and The Zone, with Waveform Michel Mazzoni creates a new arrangement of images to give the impression of ‘during’ and ‘after’ the fall of a meteorite. Like in Stalker, starkness, melancholy, existential angst and metaphysical concerns are recurring elements. By creating an immersion in strange places, something emerges of the conscious kind (that can be seen) and unconscious (that is hidden and can be felt). Tarkovski’s cinema and J.G. Ballard’s texts have since the outset been his key references. Michel Mazzoni develops a ‘visual’ photography that goes back to the roots of the photographic act, sometimes highlighting a subject and sometimes the materiality of this subject in the photographic image. He demonstrates his attachment to archives, deficient technology and ‘silences’.

Michel Mazzoni lives and works in Bruxelles since 2008. His book Gravity, White noise and Collision was published by Arp2 edition. His last book Amorces was published by Alt Éditions and Éditions Énigmatiques.