Alain Willaume, Chutes du Niagara, 2013
EXPOSITION

CE NOIR TOUT AUTOUR QUI PARAIT NOUS CERNER

Exposition collective au Musée des Beaux-Arts / Group show at the Fine Arts Museum, Mulhouse



NOLWENN BROD, ISABELLE GIOVACCHINI, GEERT GOIRIS, JEAN-BAPTISTE GRANGIER, RAYMOND MEEKS, GIOVANNA SILVA, ALAIN WILLAUME. Photographies de la collection de MADELEINE MILLOT-DURRENBERGER : MANUEL ALVAREZ-BRAVO, JOHN BALDESSARI, PATRICK BAILLY-MAÎTRE-GRAND, ZOLT-PETER BARTA, HERVÉ BOHNERT, SOPHIE CALLE, RUDOLF SCHÄFER.
Commissariat : Anne Immelé

L’exposition croise plusieurs approches de l’idée d’inéluctable et d’effondrement, rapprochant le destin des humains de celui de paysages surexploités, anéantis ou disparus.

Aujourd’hui notre relation au vivant est mise à mal. Est-ce parce que l’humain est conscient de la brièveté de son existence qu’il vit dans un présent d’ultra-consommation, dévastant la nature, au point de se demander si la vie sur terre restera possible après lui ?

L’exposition se déploie en trois parties qui s’entremêlent au fil des salles : ce qui fut (Isabelle Giovacchini, collection Madeleine Millot-Durrenberger, Giovanna Silva), le temps présent (Nolwenn Brod, Raymond Meeks, Alain Willaume) et les visions du futur (Gert Goiris, Jean-Baptiste Grangier).

Le titre de l’exposition est issu du texte que Gérard Haller a consacré aux photographies d’Alain Willaume dans le livre Coordonnées 72/18, dont la séquence « donne forme aux peurs, à la tension et à l’instabilité qui nous environnent. La vulnérabilité et le doute prévalent, dans un monde masqué et sous la forme d’une épopée qui se déploierait au bord du néant… »


THIS DARKNESS AROUND US WHICH SEEMS TO DEFINE US


The exhibition combines several approaches to the notion of ineluctable and collapse, drawing the fate of human beings closer to that of over-exploited, devastated or extinct landscapes.

These days our relationship with nature has been thrown into jeopardy. Do human beings live in an ultra-consumerist present, destroying nature to the point of wondering if life on earth will continue to be possible after them, because they are aware of their fleeting existence?

The exhibition is presented in three sections which are interwoven through the various rooms: what was, the present and visions of the future.

The title of the exhibition is from the text that Gérard Haller dedicated to Alain Willaume’s photographs in the book Coordonnées 72/18, including the excerpt, ‘gives shape to the fears, tension and instability that surround us. Vulnerability and doubt prevail, in a masked world and in the shape of an odyssey that would unfold on the brink of emptiness…’



Alain Willaume, Chutes du Niagara, 2013
Geert Goiris, Election Day, 2010, coll. Frac Alsace